1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

Restauration

AUBERGE de CHAMBORNE autrefois

Restaurant « les 4 vents » à Chamborne autrefois « La Borie », commune de Félines.« Per pa oublida » pour ne pas oublier. A la fin du règne de Charles X en 1830, notre arrière grand-père Victor COUDERT et Marie Jaquemard son épouse, décident de construire une auberge sur l'unique axe routier qui existe alors ; afin d'accueillir les voyageurs, le relais postal, mais aussi une halte pour chevaux nécessaires aux diligences qui assuraient les trajets Le Puy en Velay – La Chaise Dieu et prenaient également les nombreux curistes venant prendre les eaux à la Souchère les Bains. Les pierres pour la constructions furent extraites d'une carrière située tout proche au village de Pegut. Le foyer COUDERT a eu 8 enfants, lorsqu'un des fils, notre grand-père Édouard COUDERT et sa femme Augustine ESBELIN prirent la relève de l'auberge, ils l'agrémentèrent d'une épicerie et d'une forge venant concurrencer la forge d'un frère, Jean COUDERT de l'autre côté de la route.

Article de Georges COUDERT-PERRU

AUBERGE de CHAMBORNE "Les 4 vents"

Mais il est vrai qu'à l'époque, il y avait du travail pour tous, car les moyens de locomotion étaient à pied ou à cheval. Lorsqu'en 1926, nos grands-parents décident de s'exiler à Lyon, n'étant pas certains de ce qu'ils trouveraient, ils sollicitèrent un « intérim » auprès d'une tante de la famille : Clémentine COUDERT-CHARRAT, afin de pouvoir réintégrer « La Borie » plus facilement le cas échéant. L'expérience lyonnaise étant concluante, les COUDERT vendent à Monsieur DURAND et Eugénie son épouse. Ils agrémentent le commerce d'un four à pain assurant ainsi la couronne hebdomadaire aux habitants et au-delà. Au décès de M. DURAND dit « le bouc » car il portait la barbe, c'est sa fille et son gendre Berthe et Félix MATHIEU qui assureront la relève, boulangerie, café, épicerie et airs d'accordéon en prime pour les fêtes. Au décès de leur fils Paul, Félix MATHIEU décline ainsi que le commerce.

En 1969, une nouvelle énergie arrive dans les lieux : André CHAPPAT. Il est du métier, vient de Chomelix, aidé de sa sœur, il va non seulement donner un coup de jeunesse au village mais aussi jouer un rôle social important, retardant pour certaines personnes, l'entrée en maison de retraite assurant entre 2 assiettes, un repas livré à domicile avec le sourire. Par la suite, il épousera une fille du village, Bernadette RABIN qui confortera cet esprit, le remplacera aisément aux fourneaux lorsqu' André ira travailler ailleurs afin d'améliorer l'ordinaire. Grâce à son idée, bien des jeunes ont dansé sur un parquet protégé dressé en banlieue de Chamborne sur la route de Craponne. « Les 4 vents », c'est bien là où les vents se battent, c'est ici aussi que des cœurs ont battu de joies pour fêter anniversaires, mariages et de peines pour les enterrements et les offices, tous sous le même toit et d'un même cœur.

Article de Georges COUDERT-PERRU

AUBERGE de CHAMBORNE Aujourd'hui

En 2009, l’Auberge de Chamborne a connu une nouvelle jeunesse avec l’arrivée de Victor Rassat, le restaurant et le bar se sont à nouveau ouverts. Lui succèdent plus tard en 2019, Nadège Buchaca, gérante et son mari Stéphane. Ils viennent du Vaucluse et apprécient tout particulièrement la qualité de vie et le calme que l’on trouve à Félines. Motivés et expérimentés, le couple ainsi que son cuisinier proposent des menus ouvriers mais aussi des plats goûteux plus élaborés ou à la carte. Les produits locaux sont privilégiés dans les préparations : légumes de Saint-Paulien, Jullianges, et viande de Craponne, fromages de Malvières ou de Sembadel. L’auberge jouit d’une vue panoramique sur la campagne, d'un vaste parking, d'une accessibilité aux personnes à mobilité réduite, les animaux y sont acceptés. Ce commerce de proximité répond donc bien à sa vocation première « c’est un lieu de vie, un maillon de rencontres », correspondant en cela au vœu exprimé par Philippe Meyzonet lors de son lancement.

retourhaut